RAILANE

RAILANE

mercredi 14 décembre 2016

Remerciements



Je tiens à exprimer mes plus sincères remerciements à toutes celles et ceux qui m’ont apporté leurs félicitations et leurs encouragements suite aux prix que je viens de recevoir.
Je tiens surtout à dédier ces récompenses à mes parents et à ma belle-sœur Djamila qui est partie trop tôt.
Merci aussi au public et au jury d’avoir consacré une telle attention à mon livre.
Ce roman que j’ai écrit dans un contexte politique et social difficile à pour prétention de lier deux conceptions qui sont le moteur de mon écriture à savoir littérature et engagement. Ma réflexion de promouvoir le vivre ensemble peut sembler faire preuve de naïveté voire d’utopisme toutefois j’ai la certitude que lettres après lettres, mots après mots, pages après pages, mes romans permettent de transcrire des émotions qui remettent en question nos CERTITUDES. Je veux à travers mes écrits, réunir les forces de l’intelligence, de la raison et de la sensibilité pour défendre des idées qui construisent une société plus juste.
Plus que jamais pour moi, l’écriture et la lecture constituent aujourd’hui un rempart contre toutes les d’idéologies, qui tentent de nous diviser. Pour ma part, la littérature est un des meilleurs outils pour parler de la vie, alors sans forcément penser faire de la littérature, j’essaie modestement de parler de la vie.
Pour finir, je remercie mes proches, mon épouse d’abord pour mes absences répétées, et mes 2 enfants, que j’aime avec peut-être parfois un peu trop d’exigence et vous, amies, amis qui avez poussé l’amitié jusqu’à venir régulièrement ici sur mon Blog m’épauler de votre présence.
Merci à tous infiniment.

Article du Progrés.


jeudi 7 juillet 2016

Participation à l'émission GAYCATION


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Vous avez peut-être entendu parler de la série documentaire GAYCATION animée par Ellen Page et Ian Daniel pour VICE. J'ai  le plaisir de participer à la série tournée en France.





vendredi 3 juin 2016

Intervention à la Semaine Européenne du Développement Durable, pour les Etablissements Sainte-Marie Haute-Loire




Pour la troisième année consécutive, à l’occasion de la Semaine Européenne du Développement Durable, les Etablissements Sainte-Marie Haute-Loire ont souhaité sensibiliser leurs salariés et les personnes soignées.
Conférence sur les questions de discrimination en entreprise ou crise identitaire des jeunes issus de l’immigration, par Abdelkader RAILANE,



vendredi 8 avril 2016

Radicalisation et "vivre ensemble" dans Le Scan

 

De nombreuses casquettes pour cet auteur préoccupé par la radicalisation de la société

Abdelkader Railane a plusieurs casquettes. Il est directeur de la Mission Locale d'Yssingeaux (il est également référent dans la lutte contre la radicalisation pour le Conseil National des Missions locales), secrétaire départemental de la Commission pour la Promotion de l'Egalité des Chances et la Citoyenneté (COPEC), ou encore chevalier de l'ordre des Palmes Académiques.
Il est aussi auteur et son dernier ouvrage a été rédigé au moment des attentats parisiens. Abdelkader Railane se dit très préoccupé par la radicalisation de la société. Il intervient dans des écoles, des entreprises, des colloques. Toujours pour porter son message, lutter contre les préjugés, la radicalisation religieuse, et promouvoir le vivre ensemble.
Des extraits vidéo
Vous pouvez retrouver l'intégralité de l'entretien en vidéo en bas d'article. Comme d'habitude, la rédaction de Zoomdici vous propose une sélection de moments clefs de cette interview :

Doit-on s'inquiéter du "vivre ensemble", même en Haute-Loire ? Et des fiches S ?

La Haute-Loire est un territoire plutôt tranquille, on sait qu'il demeure sur http://www.zoomdici.fr/actualite/En-Haute-Loire-on-inverse-la-courbe-des-cambriolages--id149393.html" Le podium des départements les plus sécurisés de France. Les gens se connaissent bien, alors doit-on s'inquiéter pour le "vivre ensemble" ? Les riques d'amalgame ou encore de discrimination touchent-ils également la Haute-Loire ? Et le phénomènes de radicalisation ? Y a-t-il une tentation du repli sur soi pour certaines populations ? Au risque que certaines communautés ne cessent de se cotoyer ? Il existe aussi des initiatives positives pour favoriser le "vivre ensemble" en Haute-Loire ? On recense une vingtaine de fiche S dans le département : est-ce surprenant ? Inquiétant ?

Qu'est-ce qui amène un jeune à la radicalisation ? Comment l'extraire de ce phénomène ?

Abdelkader Railane a participé le 12 novembre dernier à un colloque avec six ministres sur les questions notamment de radicalisation, de menaces terroristes ou encore de "vivre ensemble". Le lendemain, la France était endeuillée par l'un des attentats les plus meurtriers de son histoire. Pour lutter contre ces phénomènes de radicalisation, il faut déjà tenter de les comprendre. Parvient-on alors à dégager un profil type ? Un parcours de vie qui amène à la radicalisation ? Peut-on dire que le chômage est le terreau de la radicalisation en France ? Peut-on alors déradicaliser quelqu'un ? Comment procéder alors ?

Que faire face aux théories du complot ? Doit-on interner les personnes radicalisées ?

Parmi ces personnes radicalisées, on trouve beaucoup de jeunes adeptes des théories du complot. Comment peut-on les récupérer ? Sont-ils imperméables à tout discours émanant du "système" ? Peut-on déstructurer ces discours ? Est-ce que la déscolarisation est un facteur qui conduit à plus facilement adhérer à ces théories du complot ?
Pour lutter contre les personnes radicalisées, certains politiques proposent leur internement définitif. Est-ce une solution envisageable selon vous ? D'autres personnalités politiques appellent à l'interdiction totale des prêches en arabe dans les mosquées françaises. Qu'en pensez-vous ?
Retrouvez en cliquant sur le  lien ci-dessous l'intégrale de l'entretien avec Abdelkader Railane en vidéo :

mardi 29 mars 2016

Invité du Scan de RCF Haute-Loire et Zoomdici.fr

Radicalisation, attentats, vivre ensemble : vos questions pour le prochain invité du Scan

Date : 29/03/2016 | Mise à jour : 29/03/2016 11:17
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Photo d'illustration / Archive Zoomdici.fr 2015

Une semaine après les attentats de Bruxelles, il vient défendre le "vivre ensemble" et lutter contre la radicalisation de la société. Abdelkader Railane est le prochain invité du Scan. Posez-lui vos questions.

De la radicalisation à la menace terroriste (les territoires sont-ils égaux face à cette menace ?), de l'application du "vivre ensemble" à la lutte contre les préjugés et l'islamophobie, en passant par la récupération politique, les solutions envisagées pour mettre un terme à ces horreurs, les répercussions en Haute-Loire ou encore le dialogue interreligieux, n'hésitez pas à lui poser vos questions.

Chez nous, ça s'fait pas !

C'est le titre du troisième roman d'Abdelkader Railane qui doit paraître au mois d'avril. L'histoire, c'est celle de Malika, 48 ans, avocate et mère de trois enfants. Une « assimilée », qui mange du porc, boit de l’alcool et a épousé un « bon français ». Elle est surtout une traîtresse, une infidèle pour sa famille, pour sa « communauté ». Malika part retrouver ses parents âgés et malades dans le Nord de la France. Elle se retrouve confrontée à ses proches. Deux mondes vont se télescoper. Deux mondes qui vont devoir apprendre à vivre ensemble.

De nombreuses casquettes pour cet auteur préoccupé par la radicalisation de la société

Abdelkader Railane a plusieurs casquettes. Il est directeur de la Mission Locale d'Yssingeaux (il est également référent dans la lutte contre la radicalisation pour le Conseil National des Missions locales), secrétaire départemental de la Commission pour la Promotion de l'Egalité des Chances et la Citoyenneté (COPEC), ou encore chevalier de l'ordre des Palmes Académiques.
Il est aussi auteur et son dernier ouvrage a été rédigé au moment des attentats parisiens. Abdelkader Railane se dit très préoccupé par la radicalisation de la société. Il intervient dans des écoles, des entreprises, des colloques. Toujours pour porter son message, lutter contre les préjugés, la radicalisation religieuse, et promouvoir le vivre ensemble.

Déjà une quarantaine d'attentats depuis le debut de l'année 2016

Une semaine après les attentats de Bruxelles, et à peine quatre mois après ceux de Paris, les rédactions de RCF Haute-Loire et Zoomdici.fr ont souhaité donner la parole à un auteur qui a grandi dans une cité du Nord et dont les romans tournent autour des thèmes communautaires et religieux. L'année 2015 avait été marquée par une série d'attentats terroristes sans précédent dans le monde, plus de 120 menés dans des dizaines de pays, notamment en Afrique, en Asie et en Europe.
En ce début d'année 2016, ce sont déjà près de 40 attentats que l'on peut lister aux quatre coins du globe, principalement en Afrique et en Asie. Dix ont fait plus de 30 victimes et le plus sanglant a été perpétré à Damas, en Syrie, le 21 février : plus de 180 victimes ont été recensées. Ce serait faire trop d'honneur aux terroristes que de s'attarder sur cette liste, on peut simplement constater que la menace est permanente.

Les lecteurs invités à poser leurs questions

Dans le cadre de leur émission Le Scan, les rédactions de Zoomdici.fr et RCF Haute-Loire recevront Abdelkader Railane, ce lundi 4 avril 2016 (l'émission sera diffusée le jeudi 7 avril). Pendant une bonne vingtaine de minutes, l'invité doit répondre aux questions des rédactions de Zoomdici.fr et RCF Haute-Loire... et nous vous proposons de participer vous aussi.
En amont de l'enregistrement (lundi à 10h), la rédaction invite les lecteurs à soumettre les questions qu'ils aimeraient voir posées à Abdelkader Railane. Chacun peut proposer une question en postant un commentaire en bas de page, sans oublier son prénom et sa commune de résidence. Ceux-ci ne seront pas publiés afin de ne pas "mettre la puce à l'oreille" de l'invité par avance.

L'émission sera diffusée le jeudi 4 avril

La sélection d'une ou plusieurs questions se fera le lundi 4 avril à 9h30. L'interview, elle, sera enregistrée dans la foulée et diffusée le jeudi 4 avril sur Zoomdici.fr et RCF Haute-Loire.

Interview France 3 Auvergne




"Chez nous, ça s'fait pas !". C'est le titre du troisième roman d'Abdelkader Railane qui doit paraître au mois d'avril. L'auteur, qui dirige la mission locale d'Yssingeaux en Haute-Loire, s'empare des thèmes communautaires et religieux pour promouvoir le vivre ensemble.
 "Mon histoire a pour objectif de lutter contre toutes les formes de préjugés mais également de nous rappeler que les liens familiaux sont fondamentaux à notre épanouissement". Ainsi Abdelkader Railane présente-t-il son nouvel ouvrage : "Chez nous, ça s'fait pas", à paraître au mois d'avril.

L'histoire, c'est celle de Malika, 48 ans, avocate et mère de trois enfants.
"Elle est ce que l’on appelle une « assimilée ». Elle mange du porc, boit de l’alcool ; elle a épousé un « bon français », explique l'auteur. "Elle est surtout une traîtresse, une infidèle pour sa famille, pour sa « communauté » aussi d’ailleurs. Son crime : avoir refusé d’entrer dans le moule qui lui était prédestiné", résume-t-il.

Mais un jour, Malika part retrouver ses parents âgés et malades dans le Nord de la France. Elle se retrouve confrontée à ses proches.
"Ses frères et soeurs sont plutôt des salafistes", explique Abdelkader Railane. "Il y a deux mondes qui vont se télescoper. Deux mondes qui ne se comprenaient pas, mais deux mondes qui vont devoir apprendre à vivre ensemble", poursuit-t-il.

L'auteur a grandi dans une cité du Nord, mais aussi dans l'univers des livres. Ses romans tournent autour des thèmes communautaires et religieux. Le dernier a été écrit au moment des attentats parisiens. Abdelkader Railane, qui dirige la Mission locale d'Yssingeaux (il est également référent dans la lutte contre la radicalisation pour le Conseil National des Missions locales), se dit très préoccupé par la radicalisation de la société.

"Ce qui me fait peur aujourd'hui, c'est la radicalisation que j'appelle non violente, c'est-à-dire les comportements". Et de citer quelques exemples : la demande de se voir prodiguer des soins par une personne de même sexe ou "des jeunes qui viennent en mission locale et qui souhaitent être accompagnés par un homme si c'est un homme, par une femme si c'est une femme". Avant de poursuivre :"Tous ces comportements sont nocifs aux valeurs de la République (...) et c'est ces comportements-là que j'essaie de combattre".

Abdelkader Railane intervient dans des écoles, des entreprises, des colloques. Toujours pour porter son message, lutter contre les préjugés, la radicalisation religieuse, et promouvoir le vivre ensemble.

vendredi 25 mars 2016

Sortie le 15 avril de mon nouveau roman "Chez nous ça s'fait pas"



Le livre:
Malika a 48 ans, elle est avocate et mère de trois enfants. Elle est ce que l’on appelle une « assimilée ». Elle mange du porc, boit de l’alcool ; elle a épousé un « bon français », a donné des prénoms bien gaulois à ses enfants, elle est une vraie française quoi !
Elle est surtout une traîtresse, une infidèle pour sa famille, pour sa « communauté » aussi d’ailleurs. Son crime : avoir refusé d’entrer dans le moule qui lui était prédestiné.
L’avocate n’a plus aucun contact avec sa famille depuis plusieurs années, jusqu’au jour où …

vendredi 26 février 2016

Colloque "Aborder le nouveau paysage du terrorisme" à Melbourne. (Addressing the new landscape of terrorism)

Durant ce colloque (du 17-19 février) j'ai rencontré des personnes exceptionnelles qui œuvrent chaque jour dans la lutte contre les phénomènes de radicalisation. 
J'ai par ailleurs beaucoup appris notamment à travers les différentes expériences partagées lors de cette manifestation. Certaines actions, sont j'en suis persuadé transposables à notre pays.
Je reviens donc  plus riche d'enseignement et surtout avec de nombreux projets à  mettre en place.
Abdelkader

mardi 19 janvier 2016

Deux intervenants invités par le Collectif citoyen langeadois pour éclairer une situation confuse

http://www.lamontagne.fr/auvergne/actualite/departement/haute-loire/haute-loire-local/2015/11/29/deux-intervenants-invites-par-le-collectif-citoyen-langeadois-pour-eclairer-une-situation-confuse_11684023.html
 Abdelkader Railane et René Dupuy étaient invités jeudi soir par la Collectif citoyen langeadois à éclairer le public venu nombreux sur le concept de laïcité. Un échange salutaire en ces temps troublés… - David Catherine
Le concept de laïcité est en ce moment mis à mal par l’intrusion des radicalismes religieux qui en refusent les bases. C’est pour débattre de ce sujet d’actualité que le Collectif citoyen langeadois avait invité deux intervenants, jeudi.
La laïcité face à de nouvelles embûches
Le Collectif citoyen langeadois a organisé une soirée conférence-débat venant clôturer la journée de jeudi dédiée à la thématique de la laïcité (voir article ci-dessous). La directrice de l'école élémentaire Jules-Ferry, Isabelle Guey, présentait, en début de séance, aux quelque 90 personnes venues partager ce moment en mairie, les intervenants conviés par le Collectif : Abdelkader Railane, écrivain, représentant de la Commission pour la promotion de l'égalité des chances et de la citoyenneté (Copec), directeur de la mission locale d'Yssingeaux, et René Dupuy, professeur d'histoire, ancien directeur de l'IUFM et président du Centre d'histoire sociale de la Haute-Loire.
Après avoir dressé l'historique et les spécificités de la laïcité en France, René Dupuy, qui intervenait en premier, concluait ainsi sa présentation : « La laïcité est une sphère de l'État dans laquelle la religion n'a pas sa place. Elle implique la neutralité des fonctionnaires, des enseignements et des programmes. Élaborée à l'origine à l'encontre du clergé catholique, elle se heurte aujourd'hui à un autre problème qui peut se résumer à cette question : quelle place laisser aux musulmans, (l'Islam est à ce jour deuxième religion de France), pour qu'ils puissent vivre leur foi en toute quiétude ? ».

Abdelkader Railane prenait à son tour la parole qu'il souhaitait « sans tabou d'aucune sorte ».
« La radicalisation se heurte à nos valeurs » « Si l'on parle de laïcité aujourd'hui c'est qu'il y a un problème avec l'Islam, affirmait-il en préambule. Il y a plusieurs Islams. Il y a celui de nos parents qui n'a jamais posé de problème à la France, car ils ne savaient ni lire ni écrire. Or le Coran est sujet à interprétations. Livre de paix pour certains, livre de guerre pour d'autres… ». Les salafistes, quant à eux, pratiqueraient un Islam radical. Ils vivraient dans le mimétisme du prophète, modèle de perfection à leurs yeux. Pour eux, les lois divines seraient supérieures aux lois républicaines. « Refuser la laïcité, c'est refuser le pacte républicain. La radicalisation se heurte à nos valeurs. Mais il faut se souvenir que la plupart des musulmans vivent en France sans souci ».
Le débat s'engage avec le public qui s'interroge sur le phénomène de radicalisation et la difficulté de lutter contre. « Daech vend aux jeunes le paradis, insiste l'écrivain. Massacrer pour eux est légitime. Ils sont vidés de leur humanité. Quand j'étais jeune, j'étais raciste, homophobe et antisémite. Je suis issu d'un de ces quartiers où se développe l'esprit communautaire parce que nous vivons entre nous, entre Arabes.
« C'est seulement à l'étranger que l'on me regarde comme un Français » Et puis j'ai fait de la boxe. Au club, j'ai trouvé une vraie mixité ; les nationalités étaient mélangées. J'ai compris alors qu'il y avait une autre réalité. Et puis un professeur exceptionnel m'a mis des livres entre les mains… ». Abdelkader Railane évoque les « brimades » innombrables dont il est victime en tant que Français d'origine algérienne, depuis toujours. « Je vais vous confier une dernière chose : c'est seulement à l'étranger, à New-York, à Londres… que l'on me regarde comme un Français ».