RAILANE

RAILANE

samedi 24 décembre 2011

Séance de dédicace au maghreb du livre 2012

Organisée par l’association Coup de soleil*

la 18ème édition du Maghreb des livres
  
se tiendra à l’Hôtel de ville de Paris,

les samedi 11 et dimanche 12 février 2012.

mardi 13 décembre 2011

Mon roman est sélectionné pour le prix Beur FM Mediterranée 2012

Prix littéraire Beur FM Méditerranée
Beur FM, première radio de France des Maghrébins et des Français d'origine maghrébine, organise depuis 1997 son prix littéraire. Ce prix récompense un ouvrage de l'année écoulée, publié en langue française par un auteur français ou maghrébin. Il a pour principale ambition de faire découvrir au public le plus large la richesse de la culture maghrébine.
2011   Karin Albou   La grande fête (Jacqueline Chambon)
2005  Mathieu Belezi   C'était notre terre (Albin Michel)
2005   Yasmina Khadra   La part du mort (Julliard)
2003   Abdel Hafed Benotman   Eboueur sur échafaud (Rivages)

mercredi 19 octobre 2011

« Ma double culture, je la compare à une vinaigrette »

source : article "La Voix du Nord" (cliquez sur le lien ci-dessus )
Quelques morceaux choisis au fil des 166 pages du roman :
> À propos de son père : ...
« Il avait débarqué à Marseille en 1956, et pris le train direction Paris où un emploi l'attendait. Malheureusement (ou heureusement) mon père s'est endormi dans le train et a loupé l'arrêt. Il est alors descendu en gare de Douai. Des policiers le voyant perdu lui ont conseillé de rejoindre un camp de Maghrébins à Waziers. Ce qu'il fit. » L'histoire est véridique. À quoi tient le destin d'une famille !
> À propos d'un « prédicateur » fondamentaliste qui avait tenté d'imposer son autorité dans le quartier, dans les années 80 : « Un matin, il eut le malheur d'interpeller trois vieux qui allaient, cigarette aux lèvres, jouer au PMU :"N'avez-vous pas honte, mécréants, de fumer la cigarette prohibée par notre prophète et d'aller en plus alourdir votre sort en jouant aux jeux de hasard ?"(...) À peine eut-il terminé sa phrase qu'une poursuite s'engagea. Lui, devant, les mains tenant le bas de sa djellaba, les trois chibanis (« vieux » en arabe) de la Cité vociférant derrière lui. Résultat de la course, une raclée monumentale pour le jeune impétueux à qui l'arrogance avait fait oublier un principe de base en Islam : le respect. » Véridique ! Abdelkader en rit encore aujourd'hui.

> À propos de l'émancipation des filles : « Quelque temps après avoir obtenu son permis, en 1976, Faiza décrocha un emploi dans une usine (...) Elle devenait un modèle d'émancipation dans toute la Cité : ce fut la première fille maghrébine à occuper un emploi. Et quel boulot, à l'usine, avec une majorité de mecs. Papa allait à nouveau subir les soubresauts des voisins. » Là encore, histoire vraie.
Et qui finit bien : le courage de M. Railane étant à toute épreuve, ses autres filles ont suivi le même chemin !

> Regard sur sa double culture : « Je la compare à une vinaigrette : mon vinaigre, c'est l'Algérien qui est en moi, il bouillonne, il cherche sa reconnaissance, il irrite, il veut qu'on lui donne sa place, il est mal dans sa peau, il veut partager sa différence. Mon huile, c'est le Français qui séjourne dans mon esprit, il est calme, reposé, il s'assoit au bord des lois de la République, il est pondéré et surtout il repose sur un socle solide, le droit du sol. Alors comme toute bonne vinaigrette, les mélanges doivent se faire avec rigueur et sérieux, ni trop, ni pas assez (...) Il est important pour moi que le mélange des cultures se fasse de façon homogène et surtout équilibrée. »

dimanche 16 octobre 2011

mercredi 12 octobre 2011

mardi 11 octobre 2011

Merci Mesdames

Je voudrais remercier deux de mes anciennes professeurs du collège qui sont venus lors de la séance de dédicace de Douai.
Elle ont contribué  à mon épanouissement professionnel.
L'attention et la fierté qu'elles ont manifesté lors de notre rencontre m'a énormement touché .
je leur suis infiniment reconnaissant.
Merci Madame LUKOWSKI et Madame DRAUSSIN.
Abdelkader 

lundi 10 octobre 2011

Interview France 3

Cliquez sur le lien ci-dessus pour voir l'interview

Votre retour d'après lecture

Merci à ceux qui ont déjà lu le livre de me laisser un message. En effet mon roman se veut interactif par conséquent avoir votre sentiment d'après lecture me serait bénéfique pour la suite.
par avance merci
Amitié
Abdelkader

mardi 19 juillet 2011

Mon Roman "En Pleine Face" sera publié en Septembre

Je tenais à vous informer que mon roman sera publié aux éditions Exaequo en septembre.
Il sera disponible en librairie, mais également sur tout les sites (Amazone, Fnac, etc..) et bien évidement sur le site de mon éditeur:
 http://www.editions-exaequo.fr/
Prochainement, je vous presenterai la couverture du livre.
A bientôt,
Amicalement,
Abdelkader

mardi 5 avril 2011

Le cours de français

(Extrait de mon roman)

J’adorais les cours de français. En particulier, les rédactions. J'attendais avec impatience le nouveau sujet que nous devions traiter. Un jour, il nous demanda de faire le portrait d’une personnalité importante. Je fus choisi pour aller lire la mienne au tableau. Je n'étais pas très sur de moi ... Mais, en me tendant ma copie qu'il avait corrigée, je vis ma note : 16/20 ! Complètement regonflé, je me mis à lire avec confiance :

- « Cheveux courts, il aime pouvoir caresser sa tête. L’homme qui aujourd’hui aspire à une tranquillité qui jadis lui a fait défaut, se donne comme principe de s’acquitter d’un somme tous les après-midi, un rituel autour du sommeil. Il a le regard vif, le visage marqué par la souffrance endurée dans sa jeunesse, il ne se plaint jamais ou presque pas, sa fierté le lui interdit, pourtant, dieu sait combien ses plaintes sont légitimes. La vie ne l’a pas gâté pourtant il s’estime privilégié, et son sourire, qu’il arbore tous les jours le prouve. Il n’est pas malicieux, ni rusé, mais il n’est pas non plus orgueilleux, il est un homme tout simplement. On le dit social, doux, mais c’est sa gentillesse que l‘on remarque le plus, cette gentillesse que l’on prend souvent pour une faiblesse. Jadis il fut un travailleur acharné, toujours près à travailler mais aujourd’hui la vie l’a rattrapé, et il attend patiemment que l’ange du désespoir vienne le chercher doucement un soir. Il a égayé nos vies à ma famille et moi, nous a donné la vie. Il est ce que j’ai de plus précieux sur terre, pourtant il n’en a pas l’air. Il me faudrait un livre ou même un dictionnaire pour parler de ce sage, ce révolutionnaire, cependant je n’ai que vingt lignes pour le rendre digne. Alors vous allez dire pourquoi je parle tant de ce personnage, et bien je dirai qu’il est pour moi l’image la plus noble qui soit et si j’en suis si fier, c’est peut-être parce qu’il est mon Père. ».

Lorsque j’eus fini, des applaudissements se firent entendre, j’avais les larmes aux yeux. Monsieur Lonritzak me dit qu’il avait été ému d’une part par la beauté du texte et d’autre part car j’avais estimé que mon père était une personnalité importante « C'est un bel hommage pour lui ». La journée aurait été parfaite si ce qui suivit n’avait pas obscurci mon bonheur.

mercredi 16 février 2011

Un roman qui traitre de l'acculturation "mais l'acculturation c'est quoi ?"

L’acculturation :
Définition :
L'acculturation définie par D. Cuche peut s'entendre comme : "L'ensemble des phénomènes qui résultent d'un contact continu et direct entre des groupes d'individus de culture différente et qui entraînent des changements dans les modèles culturels initiaux de l'un ou des deux groupes .
(Denys Cuche, 1996)

En fait, les cultures se construisent au contact des autres et ne sont pas étanches, isolées par des frontières bien fermées. Il n'y a donc pas de cultures "pures" et d'autres qui seraient métissées. Toutes le sont plus ou moins à des degrés divers.
L'acculturation est donc un phénomène permanent, continu et non pas occasionnel. C'est même un phénomène universel et constitutif des cultures.
Les cultures dépendent des rapports sociaux qu'entretiennent les hommes entre eux. Or ceux-ci sont souvent des rapports de force. Les différentes cultures vont donc se trouver les unes par rapport aux autres en position de force ou de faiblesse. Mais les groupes socialement les plus forts n'arrivent pas toujours à s'imposer aux groupes les plus faibles. Les cultures sont donc des ensembles en construction permanente, avec des phénomènes de structuration, déstructurations. Il n'y a pas forcément une culture donneuse et une culture receveuse. L'acculturation n'est jamais à sens unique, même quand une des deux cultures est dominante.
Dans ce contexte, comment les populations migrantes peuvent-elles s'intégrer ? Peuvent-elles garder leur culture d'origine ? En fait, c'est impossible : toute culture transplantée ne peut rester identique à elle même. Les populations immigrées inventent de nouveaux modèles culturels (comme les Noirs aux Etats-Unis). Il y a souvent dans un premier temps méfiance ou opposition face à la culture du pays d'accueil, puis adoption d'éléments de cette culture ou au contraire, parfois, rejet (on parle alors de contre-acculturation) pour réaffirmer certains traits de la culture d'origine. Souvent, le processus est complexe, fait à la fois de mélanges, réinterprétations, assimilations etc. On parle alors de syncrétisme qui est le métissage de traits culturels.
Je suis un produit de ce métissage comme beaucoup d’autres enfants de l’immigration.

Abdelkader

lundi 7 février 2011

Un livre que je vous recommande.

L'Oracle della Luna Version imprimable Suggérer par mail
Roman
Albin Michel, octobre 2006
617 pages, 22€50
Le livre de poche, mai 2008
728 pages, 8€ 
Traduit en 12 langues


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Présentation :
1533, Calabre. La vie de Giovanni Tratore est bouleversée par la rencontre avec Elena, une noble vénitienne dont le navire s’est échoué près de son village. Une fois les Vénitiens partis, Giovanni est hanté par le désir de retrouver la jeune femme. Mû par cette passion insensée, le paysan quitte sa région natale et remonte l’Italie jusqu’à Venise. La quête amoureuse devient alors chemin initiatique, ponctué de rencontres avec des personnages étranges et érudits, mais aussi thriller théologique dès lors que Giovanni se voit confier par un astrologue une lettre porteuse d’un message explosif destiné au pape…

Fresque historique dont l’intrigue se déroule au cœur d’un XVIe siècle hanté par les querelles religieuses et philosophiques, roman d’amour et d’aventures, méditation sur le thème du destin et du libre arbitre, L’Oracle della Luna est un récit captivant qui nous entraîne des palais aux prisons de Venise, des monastères du Mont Athos au bagne des corsaires d’Alger, de Jérusalem au ghetto de Chypre.
 Ce que la presse en dit :
Un thriller historique et religieux dans la prestigieuse lignée d'Umberto Eco. L'intrigue est très bien ficelée et l'histoire d'amour tient le lecteur en haleine jusqu'à la dernière des 617 pages.
Paris Match

Un souffle tempétueux balaye ce roman humaniste et mystique. On est étourdi par la sagesse, l'intelligence, la science, la force qui l’imprègnent.
Le Figaro Littéraire

« Une belle aventure, pleine de bruit et de fureur, d’émotion et de tendresse,  un roman habité par la grâce. On en ressort bouleversé. »
La Vie

On lit les 600 pages de Lenoir avec une rapidité déconcertante.
Plus qu'un gros thriller historique, c'est un conte philosophique écrit par un érudit, qui, à la différence d'un Dan Brown s'appuie sur des connaissances solides.
Journal du Dimanche
 « Une magnifique intrigue »
Europe 1

« Ne cherchez plus, j’ai votre livre pour le week end : « L’Oracle della Luna ». Amour, aventure, et complot en pleine renaissance, c’est passionnant… Une histoire des religions pour les nuls remixée par Alexandre Dumas.
RTL

« Un polar palpitant qui trouve sa justesse et son originalité »
Le Pelerin

« Rebondissements romanesques, picaresque, vrai suspense… un livre généreux, ambitieux et divertissant »
Lire

« Un talent rare »
Psychologies

« Un roman initiatique, picaresque et sentimental… fait par quelqu’un d’intelligent et d’humaniste passionné par la question du destin et du libre arbitre »

mercredi 2 février 2011

Réunion Parent/Prof.

(Extrait de mon roman)
.....Quand vint notre tour les choses se passèrent bien différemment, en effet dès que nous prîmes place mon père et moi, l’expression de notre hôte, sa convivialité, ses sourires, son attention disparurent comme par enchantement. Il est vrai que papa ne parle pas français le dialogue s’annonçait donc difficile mais pas impossible, j’étais en outre chargé de faire la traduction. Pourtant la seule chose qui m’apparut, ce fut le désintérêt qu’elle portait à mon géniteur.

Je me souviens encore de ses paroles :
-    bon et bien AbdelRéda a de bons résultats, il faut qu’il continue, c’est bien hein Monsieur, bon travail faut faire encore comme ça.
Et pour couronner le tout, elle indiqua du pouce que c’était bien. La rencontre ne dura pas plus de 3 minutes même pas un round, pourtant je n’avais ni la moyenne en anglais, ni en sciences naturelles, mais qu’importe n’étais-je pas destiné à devenir un manuel comme tout immigré qui se respecte.
Malheureusement, ce constat se vérifia avec la majorité des autres professeurs, heureusement certains d’entre eux ont apprécié et félicité mon père pour l’intérêt qu’il portait à l‘instruction de son fils, car malheureusement dans notre communauté ce n’est pas toujours le cas.
Je me souviens d’un échange convivial cette fois entre mon père et mon prof de math un pied noir qui maîtrisait parfaitement la langue de Saladin. On a les références que l’on peut et le premier personnage connu qui parle l’arabe qui me vient à l’esprit c’est Saladin......

lundi 24 janvier 2011

Le stéréotype de l’Arabe criminel ne date pas d'hier. Voila pourquoi je lutte contre les préjugés.

La plupart des travailleurs coloniaux recrutés pendant la Première Guerre mondiale sont rapatriés dans les mois qui suivent l’armistice. Néanmoins, cette expérience a permis aux émigrés algériens de découvrir la métropole et de tisser des premiers contacts avec la société française. Au cours des années 1920, le boom de la reconstruction entraîne une pénurie de main-d’oeuvre. L’immigration en provenance d’Algérie reprend alors en complément de l’immigration étrangère. En 1930, plus de 100 000 Algériens travaillent en France, auxquels il faut ajouter 15 000 Marocains, venus pour la plupart du territoire d’Agadir.
Néanmoins, les colons hostiles au développement de ces migrations vont réussir à les entraver en s’appuyant sur la rubrique « fait divers » de la grande presse. Le stéréotype de l’Arabe criminel débute dans l’hexagone en 1923. En novembre de cette année-là, l’assassinat d’une jeune femme par un émigré algérien est le prétexte qui permet aux journalistes de renouveler leur stock de stéréotypes en mettant à la une de l’actualité, le « problème des sidis ». A la suite de cette campagne de presse, le Conseil municipal de Paris crée le service de surveillance et de protection des indigènes nord-africains, placé sous la responsabilité du cabinet du préfet de Police. Plusieurs grandes villes de France vont mettre en place des structures du même genre au cours des années suivantes.
L’immigration algérienne, bien qu’elle soit encore marginale sur le plan statistique, constitue, dès cette époque, un enjeu de luttes. En raison de leurs préjugés raciaux, la majorité des chefs d’entreprises et des fonctionnaires considère ces travailleurs comme une main-d’oeuvre d’appoint, recrutée pour une durée temporaire ; ce qui correspond d’ailleurs aux souhaits de la plupart de ces immigrants. 75 % d’entre eux ne restent pas plus de 18 mois dans l’hexagone. Cette instabilité explique que les Algériens aient été les premiers travailleurs à faire les frais de la crise économique, à partir de 1931....

...Cette nouvelle immigration algérienne, formée de travailleurs isolés et instables, devient l’une des cibles privilégiées des campagnes de presse concernant l’insécurité. Grâce au rôle qu’ils ont joué dans la libération de la France, la République a accordé la liberté de circulation aux Algériens. Les brigades nord-africaines ont été supprimées en 1945, mais les agents de ces services sont réintégrés ensuite dans les commissariats de police des quartiers où ces émigrants sont nombreux. C’est dans ce cadre que perdurent les pratiques d’encadrement et de répression de type colonial. Une violente campagne contre la délinquance algérienne est orchestrée en 1947, réclamant le rétablissement des brigades nord-africaines. Les rafles préventives contre le « vagabondage » se multiplient. Les journaux citent des statistiques affirmant que 36 % des auteurs d’agression sur la voie publique sont nord-africains. Même un journal réputé sérieux, comme Le Monde titre : « la criminalité nord africaine soulève un problème national » (16 septembre 1949). Point de vue que L’Auroreénonce en termes moins choisis : « Dans certains quartiers de Paris, l’Arabe est roi de la nuit » (5 novembre 1948). Les rixes entre Algériens et Français sont fréquentes. Le 6 août 1955, un locataire algérien est abattu par un hôtelier européen. Le 10 mai 1956, une véritable bataille rangée oppose des travailleurs italiens et algériens....
Gérard Noiriel
Historien de l’Immigration
Directeur d’Études àl’EHESS

vendredi 21 janvier 2011

Poéme : "la Boxe mon Adrénaline"

(poéme trouvé sur le site l'Exode.com)

Toujours seule face à moi-même
Je voyais peu à peu les problèmes
S'accumuler, envahir mon espace
Et ne laisser aucune place
J'avais étouffé tout espoir
Je ne voyais la vie qu'en noir
Quand le hasard m'a fait tomber
Sur celui qui allait me sauver

Mon adrénaline c'est toi
Je n'abandonne plus et ça je te le dois
Tu as réussi à me redonner la foi
Grâce à toi j'ai trouvé comment suivre ma voie

Tu as cette divine insolence
Cette audace et l'insouciance
De ceux qui sont prêts à tout
Pour vivre leurs rêves les plus fous
Tu ne connais pas le verbe "renoncer"
Tu veux toujours te surpasser
Quand tu lèves le poing vers la victoire
Moi aussi j'ai envie d'y croire

Mon adrénaline c'est toi
Tu m'as tirée de l'eau avant que je me noie
Tu m'a appris ce qu'est le dépassement de soi
A présent je n'ai plus peur d'assumer mes choix

Mon adrénaline c'est toi
Tu m'a aidée à vaincre le désarroi
Je ne serai plus une victime ni une proie
Personne ne m'imposera plus sa loi

Donne-moi un peu de ta volonté
Pour finir ce que j'ai commencé
Je voudrais avoir ton envie de gagner
Pour ne plus jamais déclarer forfait
Tu es l'étoile en qui je crois...
Merci d'être comme ça.

mercredi 19 janvier 2011

La fête de l'AID


(Extrait de mon roman)
Mais l’Aid c’est aussi une journée de fête, d’ailleurs on est dispensé de cours de jour-là, contre notre gré, mais non je plaisante ; les catholiques ont noël, nous on a l’Aid, c’est moins intéressant je vous le dit tout de suite.
Les petits cathos, ils ont des bûches glacées, des chocolats, un réveillon et surtout des jouets, et bien nous que dalle on s’est fait avoir sur ce coup-là. Nous, on a droit à des bonbons et puis c’est tout, et les bonbons c’est comme pour halloween il faut aller les chercher soit même, on doit pour ça faire le tour de la cité, maison par maison, du porte à porte comme un représentant et si on vend bien notre "came" on a plus ou moins de bonbons.
Alors vous allez me dire c’est quoi ça « came » et bien c’est tout simplement bien se présenter, parler arabe c’est un plus et souhaiter comme tout bon petit musulman qui se respecte la bonne fête à son auditeur en utilisant la formule suivante « Aid Mobrouk » ou « Mobrouk Aidek » ça veut dire bonne fête tout simplement.......

Abdelkader

dimanche 16 janvier 2011

Mon rôle pour la C.O.P.E.C (Commission pour la Promotion de l'Egalité des Chances et la citoyenneté)

Ma mission  :
  • relayer au plan départemental les mesures du Comité interministériel à l’intégration,
  • dresser un bilan régulier des actions mises en œuvre,
  • animer la mise en œuvre des mesures nationales de lutte contre les discriminations,
  • définir un plan départemental de lutte contre les discriminations,
  • contribuer à la réflexion du Comité interministériel à l’intégration en faisant remonter les bonnes pratiques du terrain,
  • développer des actions en faveur de la citoyenneté, notamment en direction des jeunes, en s’appuyant sur les services de l’Éducation nationale et de l’ensemble des acteurs associatifs.
Ma priorité :
  • mobiliser les institutions et la société civile pour la prévention des discriminations, en particulier dans le champ de l’insertion professionnelle,
  • mobiliser les entreprises en relation avec les partenaires publics (accès des jeunes aux stages, développement de parcours de réussite pour les jeunes diplômé(e)s),
  • lutter contre toutes les formes de discrimination.

jeudi 13 janvier 2011

Mon Engagement

Mon engagement est double d’une part  envers les jeunes de notre territoire mais également envers nos concitoyens qui se sentent victimes de discrimination.
L’enfant de la cité, le fils d’immigrés que je suis n’a de cesse de vouloir que  l’égalité des chances même si elle est difficile à obtenir se développe belle et bien dans notre pays. Ma mission n’a d’autre intérêt que de rétablir l’équilibre des chances pour celles et ceux qui en sont dépourvu.
La quête de l’égalité pour tous est mon moteur, je ne peux accepter l’idée qu’une personne puisse être traitée différemment pour des raisons non objectives.
N’oublions pas qu’il faut être juste avant d’être généreux.
Pour toutes ces raisons, j’ai fait de l’inégalité de traitement mon nouveau combat.

 Mes parents immigrés algériens ont toujours œuvré pour que leurs enfants honorent le pays qui les a accueillis en 1956. Par conséquent, je considère que cette mission c’est un hommage à leur dévouement, car ils nous ont transmis à mes sœurs, mes frères et moi des valeurs de respect, de tolérance et surtout d’altruisme qui font que le vivre ensemble est possible dans notre pays. Ces valeurs qui symbolisent aussi le département dans lequel je vis, j’essaye au quotidien de les faire vivre tant dans mon activité professionnelle que dans ma vie personnelle.
Mon roman est une suite logique à mon engagement car il porte un débat sur les faits de société qui sont les notre.
Je vous invite à rejoindre « mon combat » pour que l’égalité pour tous, ne soit pas une utopie.
Abdelkader

mercredi 12 janvier 2011

Pourquoi un roman autour de la boxe ?


J’ai souhaité que mon roman traite du sport qui m’a permis de devenir ce que je suis. En effet le noble art m’a apporté tout au long de sa pratique des valeurs nobles telles que le respect, l’altruisme ou encore l’humilité.
Grâce à la boxe j’ai pu faire des rencontres qui ont contribué à mon épanouissement tant personnel que professionnel. Parmi ces personnes je ne citerais que Gaétan MICALEF mon ancien entraîneur, ce dernier m’a toujours conseillé de la meilleure des manières et souvent lors de l’entraînement ou à l’issue d’un combat il me gratifiait de conseils qui ont participé à mon évolution.
La boxe ce n’est pas qu’un sport, Quelqu’un a dit un jour : « On joue au football, au basket ou au volley, mais personne n’a jamais joué à la boxe ». Entrer dans un ring n’est pas chose aisée les combattants sont des personnes souvent hors norme qui ne manquent pas de courage.
Ce qui réunit tout ces guerriers et guerrières des rings c’est surtout le besoin de se transcender de chercher toujours à être le meilleur, la recherche du graal pour un boxeur c’est le titre, quel qu’il soit, départemental, régional ou national un titre c’est une reconnaissance.
Je n’oublie pas que pour mériter de monter sur un ring (car monter sur un ring ça se mérite),  chaque boxeur adopte une discipline et une rigueur quasi militaire lors des entraînements. Toutes ces souffrances endurées pendant de longues séances de travail font naître dans le coeur du pugilat une adhésion  à un esprit collectif et fraternel avec ses partenaires de salle. Le boxeur doit par conséquent alterner entre collectif et solitude car nul doute que lorsque ce dernier se retrouve face à son adversaire, entre les cordes, il est seul.
Voilà pourquoi mon roman se devait de mettre à l’honneur un gamin des rings.
Abdelkader

mardi 11 janvier 2011

Un roman qui traite de la double culture :


La double culture est une expérience, qui peut être pour beaucoup traumatisante et qui est, par-là même, lourde de conséquences au niveau de la construction ou de la reconstruction identitaire. C’est  sur ce thème que le roman  tente de nous faire  réfléchir.

Je me suis aperçu que beaucoup de mes camarades qui composaient la population de ma cité,  étaient issus comme moi  d’une double culture. De plus, outre les problèmes de culte, ils présentent pour la plupart des difficultés d’insertion sociale et professionnelle.
De ce fait des interrogations sont ainsi nées dans mon esprit : les disparités culturelles sont-elles à l’origine des difficultés d’insertion ? Mais aussi : comment se construit au moment de l’adolescence l’identité d’un sujet qui a une double référence culturelle ?
L’autre raison qui m’a poussé à m’intéresser à  l’inter culturalité relève de ma propre expérience. En effet, il est clair que ce choix n’est pas anodin et qu’il est ainsi dirigé par un désir personnel de compréhension. Réfléchir sur ce que signifie l’appartenance à une double culture, notamment lorsque l’on essaie de négocier avec ses deux références culturelles me semblait intéressant dans la mesure où, dans mon histoire personnelle, une partie de ma double culture a complètement été occultée. Ce roman s’assimile peut-être à une tentative de compréhension, voire de réparation.
Abdelkader

lundi 10 janvier 2011

"La cité"

(Extrait de mon roman):
Dans la cité, on était une majorité d’algériens, y avait deux familles de marocains et quelques européens.
En effet, comme toute cité qui se respecte, on entasse d’abord et surtout les étrangers entre eux, pour donner une illusion de mixité on y ajoute quelques familles européennes, portugaises, italiennes, et une petite dose de foyers français, on est en France tout de même, et voici la recette d’une cité taillée sur mesure. A croire qu’il existe un manuel de la cité parfaite, car quand je compare à d’autres cités ou quartiers, on retrouve les mêmes ingrédients, espérons que le plat sera réussi, l’avenir nous le dira probablement.

Frais Marais est situé à environ cinq kilomètres au nord de Douai, nous habitons plus précisément aux abords de la route nationale 17, dans la cité des peupliers. Notre cité est enclavée entre la nationale et le canal de la Scarpe, d’ailleurs quand on est enfant, on est gâté car on a deux choix de mort : l’accident de la route ou la noyade ! Excusez du peu, mais bon … la mort on connaît car notre cité a également la particularité d’être située sur un ancien cimetière, pas très joyeux comme résidence mais je vous rassure on ne dénombre aucun fantôme à ce jour. En un mot, on peut dire que l’on habite un petit monde merveilleux surtout pour des enfants.

Donc, notre cité est majoritairement représentée par bons nombres de magrébins, il est donc normal que mes potes, Mohand Maklouti dit Moh, Souleymane Bachou surnommé scarfesse et grenouille alias Mehdi Akrime soient également originaires de « magrébie ».

samedi 8 janvier 2011

Pourquoi écrire un blog?

En fait  ce sont les multiples sollicitations que j'ai  reçues depuis la fin de l’écriture de mon roman qui m'ont incité à me le lancer dans cette démarche... “tu as une histoire inhabituelle qui mérite d’être partagée” C'est en fait tout le sens qui a prévalu à l'écriture de ce roman que ces propos retraçaient, avec cet espoir peut être ambitieux que l'exemple de cette histoire éveille au delà de la curiosité l'envie d'explorer quelques méandres d'une trajectoire ....atypique ....
Ce roman, dont une partie importante, est auto biographique a été écrit avec la volonté de percer quelques mystères mais aussi incompréhensions d'une société dans laquelle j'ai grandi et qui m'a permis de devenir ce que je suis mais qui parfois m'inquiète, m'interpelle ....
D'autres ont grandit dans les mêmes cités, le même environnement, la même famille  ... certains sont docteurs ouvriers, employés d'autres sont devenus boxeurs d’autres  sont en prison....
Par quelle alchimie ces trajectoires se  construisent , se font et se défont?
Au-delà de l’intrigue de ce roman, qui je l’espère vous séduira, j’ai écrit ce livre avec l’espoir de comprendre un peu plus les rouages ,les bifurcations les liens qui forgent une destinée. A peine achevé je me rends compte qu’il me manque le miroir de ce qu’il renvoie aux autres  peut être avec l’espoir que ce  regard  éclairera les zones d’ombre ….
Peut être serez vous tentés de comprendre avec moi cette alchimie subtile qui détermine notre devenir ?
Si l’aventure vous tente , rejoignez moi sur ce blog…
Amitiés,
Abdelkader

vendredi 7 janvier 2011

"Réda et la Boxe"

(Extrait de mon roman) :
J’ai le nez d’un boxeur, et bien boxeur je serai pour donner une signification, une raison d’exister à mon pif. Quelle belle revanche pour moi, si un jour, je devenais champion mais pour que ma vengeance puisse avoir un impact hors du commun, il faut que je devienne un grand champion, un champion du monde. Voilà ce qui se passe dans mon esprit lorsque je m’entraîne, j’apprends avec rigueur et passion mon nouveau sport. Je m’entraîne 5 fois par semaine, du lundi au vendredi, et j’attends, j’espère le jour où mon entraîneur Kid René m’annoncera mon premier combat.

Kid René a 78 ans, c’est un homme trapu, de petite taille, les bras courts, de larges rides sur le front, il a le nez retroussé, les lèvres un peu déformées.
Il porte une redingote bleue, des souliers de cuir étincelants noirs. Il dégage une odeur, de l’eau de Cologne probablement. Sa démarche est vive et énergique, il faut lui parler à haute voix car, il porte un sonotone pour entendre mieux.
Je me souviens comme hier du 1er jour de notre rencontre. Je pénétrais pour la 1ère fois dans la salle et demandais au premier venu qui était le responsable, on m’indiqua alors la direction de Kid.
-         « Bonjour monsieur, je voudrai m’inscrire pour faire de la boxe »
-         « Ah bon, et pourquoi veux-tu être boxeur ? » me répondit-il.
« Pour être champion du monde. ».
Un rire généreux, s’échappa du vieil homme puis quand il comprit que j’étais sérieux il se ravisa et me dit
- « et bien mon garçon commence vite l’entraînement parce qu’il y a du boulot pour que l’on aille chercher le titre », un clin d’œil de sa part clôtura notre discussion.

jeudi 6 janvier 2011

le synopsis du roman

Réda,  jeune garçon de 14 ans né en France,  vit dans une cité HLM du Nord.
Avant dernier enfant d’une famille nombreuse originaire d’Algérie, Réda doit faire face à la moquerie engendrée par une déformation nasale.
L’adolescent virevolte dans les méandres de son quartier avec son meilleur ami Moh.
En quête d’une identité, notre jeune héros va livrer le plus dur combat de sa vie pour pouvoir demeurer dans le pays qui l’a vu naître.
Français, algérien, musulman, antisémite, homophobe et raciste voilà les questions qui perturbent  l’esprit de Réda,  « qui est il au fond ? ».